
Il semblerait que, quelques jours après mon dernier article sur mon ras-le-bol du dessin, les événements m’aient fait mentir, et j’ai re-dessiné à nouveau. Mais pour la bonne cause!
J’ai été approchée par Sandrine, la gérante de la galerie clermontoise Volcanic’arts (qui devait fêter en mars dernier son premier anniversaire) afin de participer à une vente caritative d’œuvres au profit du Parc Animalier d’Auvergne, situé à Ardes-sur-Couze, au sud de Clermont-Ferrand. Inspirés par les animaux présents dans ce parc, les artistes représentés par l’agence et d’autres invités, comme moi, ont créé sur une quinzaine de jours plusieurs dizaines d’œuvres qui viennent d’être mises en ligne cette semaine sur le site de la galerie.
Cette vente devrait se tenir au moins jusqu’au 15 mai 2020, mais il n’est pas exclu que cette vente se prolonge au-delà, vu les prolongations du confinement et la situation critique actuelle du parc, privé de ses visiteurs en période de forte affluence. Bien sûr cette structure n’est pas la seule à souffrir, mais pour un zoo ou un parc, les frais fixes sont énormes; ne serait-ce que pour l’alimentation ou le soin des animaux, qu’il serait compliqué d’arrêter du jour au lendemain!
Ensuite, parce que la question se pose naturellement: un parc animalier, contrairement à un zoo, a aussi une mission de sauvegarde des animaux en danger. Ses programmes visent à la réinsertion de certaines espèces comme la panthère des neiges ou les pandas roux. De plus, le parc accueille plusieurs animaux victimes de mauvais soins, qu’ils soient le fruit de braconnage, de contrebande, ou de saisie après la fermeture d’un zoo ou d’un cirque. Je ne vais pas m’étaler là, je suis également assez critique du système des zoos et des cirques, en tout cas comme finalité d’un amusement de masse; mais je pense qu’il faut savoir aider l’existant quand il est là.
Pour finir, cette vente en ligne peut se faire de plusieurs manières: par achat fixe, ou par vente aux enchères. Sachez que pour l’achat d’une oeuvre, vous pourrez faire une triple bonne action car 40% des bénéfices iront au Parc animalier, 40% à l’artiste, et les 20% restants à la galerie Volcanic’arts (qui a fermé au public le 17 mars).
Si vous voulez faire une bonne action pour soutenir les espèces en danger, des artistes ou bien les deux, n’hésitez pas! Les prix sont modérés pour des œuvres originales. Pour les petites bourses, des repros sont en vente sur la boutique à 15€.
Et même si vous ne participez pas, relayez cet article ou cette initiative! Par les temps qui courent, même si ce n’est qu’une goutte d’eau dans le désert, elle fait partie des initiatives qui font du bien. Un grand bravo à Sandrine, et à Céline Barrier pour son idée originale!










