Pour moi, le monument qui m’a le plus impressionnée à Arles ne sont pas les Arènes ou le Musée de l’Arles antique, ni encore le cloître de St-Trophime. Ce sont les Cryptoportiques. Cachées à la vue du visiteur, il faut entrer dans le hall d’entrée de l’Hôtel de Ville, place de la République et descendre plusieurs niveaux par des escaliers de différentes époques (peu avant que j’y sois étudiante, l’entrée se faisait par l’intérieur d’une église, ce qui ne devait pas manquer d’un certain romantisme je trouve).


Parcourir les Cryptoportiques ne prend guère plus de quelques minutes: ce ne sont que les arches de l’ancien forum, la partie basse, qui s’est retrouvée à force de reconstructions et de sédimentations, plusieurs mètres en-dessous de la ville actuelle. Une ville sous la ville, écrasée littéralement par des mètres d’histoire… Quel contraste de température et de lumière entre ces anciennes boutiques souterraines et ce groupe d’étudiants qui avaient assailli la principale place au-dessus!

