Cité de Clairvivre et forges de Savignac-Lédrier

Suite de mon parcours périgourdin, en compagnie de ma copine Cat Gout. Le deuxième jour, après Collonges-la-Rouge, nous avons décidé pour changer des maisons un peu classiques, de changer de sujet.

Direction tout d’abord les forges de Savignac-Lédrier, où nous nous sommes posées quelques heures et avons pique-niqué: des forges qui datent du 16e siècle et ont été en service jusqu’en 1970! Pour une partie de fabrication de visserie en tout cas. C’est un drôle de bâtiment, pré-industriel, très proche des fermes et églises des alentours, mais l’adjonction de cheminées et tuyauteries lui donne un air un peu « steampunk ». « Un bâtiment qui sort d’un film de Miyazaki » comme disait Cat, et je trouve qu’elle a plutôt raison.

En fin de journée, nous nous sommes posées à la Cité de Clairvivre, pas très loin. Un ancien sanatorium des années 20, pour les blessés de guerre, avec de nombreux pavillons pour les malades et leurs familles. Une sorte d’utopie urbaine, avec ses bâtiments surdimensionnés au milieu de la campagne du Périgord, en haut d’une colline. La pluie nous a surpris, nous nous sommes réfugiées sous un chêne à dessiner le seul bâtiment accessible à notre vue: le bureau de poste. Car la cité de Clairvivre est toujours une ville à part du monde, avec ses propres boutiques et infrastructures. Sa vocation n’a pas beaucoup changé de son but premier: c’est une petite cité tournée autour du soin et de la formation des personnes handicapées, qui peuvent s’y installer loin des aléas du monde.

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