J’en avais un peu parlé vite dans la dernière note que j’avais eu la bonne surprise, il y a quelques mois, de travailler pour le magazine ELLE à table (magazine bi-mensuel).
Si j’en parle ici, outre le fait qu’avoir cette référence me rend très fière, que le projet s’est très bien passé et que dessiner de la bouffe est très agréable, c’est qu’il semblerait qu’on m’ait contactée après avoir vu mon début de Défi 100 dessins cuisine (arrêté pour le moment au premier quart).
Donc faire des projets persos et les montrer, tôt ou tard, ça paye! Il faut toujours garder en tête qu’on ne viendra jamais toquer à votre porte pour vous donner le projet de vos rêves, sauf si vous montrez un projet proche de celui de vos rêves justement! Et puis, faute de clients, ou faute de projets intéressants et créatifs, autant s’entraîner sur des projets personnels, comme j’en parlais dans un article. On monte en compétence et on montre ce qu’on sait faire!
D’un autre côté de nombreux créatifs se rebellent contre cette injonction au « side-project », comme s’il fallait amortir à tout prix le moindre espace de temps libre. C’est aussi assez vrai. Cette époque me donne l’impression parfois de ne pas laisser de place à l’oisif ou à celui qui simplement se repose…
Malgré tout je ne regrette pas mes séries de dessins de cuisine: on se rapproche d’un domaine très visuel, qui parle à tout le monde, où les formes et les couleurs se mélangent. On n’a pas besoin, pour montrer le moelleux d’une bûche de Noël, d’être si précis dans le trait. Mais j’aime à voir qu’avec quelques traits de crayon de couleur et quelques taches d’aquarelle, on retranscrit avec bonheur le travail de ces artisans du goût…
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